HOKUS POKUS quelque part FAUST

affiche-hokus-pokusANNÉE DE CRÉATION: 1994
Prix de la meilleure performance au Festival International Lutke 2000 à Ljubljana en Slovénie.
GENRE: Théâtre d’objets
TECHNIQUE: masques sur objets, machineries théâtrales à vue et machineries
musicales.
Adaptation du mythe de Faust à partir de la version strasbourgeoise du
Puppenspiel de Faust.
L’histoire raconte que Goethe aurait commencé à écrire son Faust après avoir vu le Puppenspiel de Faust à Strasbourg. Quelle version avait il vu?
Nous avons retrouvé cette version, retranscrite au début du 19 ème siècle pour des marionnettes à gaines chez M. Peter Steineman, un vieux marionnettiste berlinois qui avait une collection considérable sur Faust.
Ici ne sont utilisés que des têtes et des mains de marionnettes à gaines qui vont être installées sur différents supports en fonction du jeu. Le corps de Faust est un simple classeur jaune sur lequel une tête et des mains vont prendre différentes
positions.
Les marionnettes ont été sculptées par MIRSOLAW TREJTNAR qui avait sculpté les masques de Simplicius et plus tard les marionnettes de Robin des bois.
Pour les besoins du spectacle “En vous tant d’autres” DANIEL DEPOUTOT
a mécanisé l’apparition des diables.
Dans cet univers de diablerie vous pourrez voir l’enfer du décor :
une série de prototypes de Mephisto et des clones de têtes de Hanswurst, le
personnage comique qui pouvait apparaître par-çi par- là, la belle Hélène qui
séduira le Docteur Faust et Wagner le serviteur de Faust.
La caisse avec le tableau électrique, tel que l’on pouvait en voir dans de vieux
castelets de marionnettistes du début du 20ème siècle, était le laboratoire de Faust et une passerelle le reliait à l’enfer.
Le personnage de Méphisto qui a les yeux lumineux, était relié à l’enfer par un fil
électrique rouge, tel un cordon ombilical dont il n’a pu se défaire.
Toute la technique du spectacle était visible comme un prolongement du
laboratoire de Faust.
La scénographie d’origine de 6 m x 5 m représentait un plateau de théâtre qui
s’était affaissé au centre. Les passerelles étaient truffées de bidouilles musicales
qui faisaient des sons de façon aléatoire en fonction des déplacements du
manipulateur.