Lisolo ou les échos du sable

PHOTO LISOLO 3
Théâtre d’objets et d’art brut
Tout public à partir de 6 ans
Durée : 1 heure
Langues : français, allemand et franco-allemande

Lisolo est le nom du jeune héros de l’histoire, un enfant des rues aux destins multiples, réels et imaginaires. C’est aussi en lingala, le nom donné à des histoires brutes -texte et dessin mêlés- tracées à même le sable avant d’être effacées par le vent, une main, ou simplement l’oubli. Paroles fugitives et essentielles.

Les comédiens puisent dans quelques cantines en provenance de Kinshasa, des sculptures d’art brut, des effigies-marionnettes, des objets de récupération, et d’autres mécaniques encore. Ils font jaillir lumières et ombres sur des écrans improvisés et nous livrent des contes modernes et de petites fables féroces, inspirées de la vie des enfants des rues, ceux-là mêmes qui ont rempli les cantines, là-bas, quelques heures plus tôt. Leurs paroles fugitives et essentielles sont les échos du quotidien de la survie.

Une première version laboratoire, Lisolo ou les fables féroces, a été montée à Kinshasa, avec des artistes et marionnettistes africains, 3 enfants soldats démobilisés, 12 enfants des rues et 8 jeunes fréquentant les cours de théâtre du TJP, partenaire du projet.
Le plasticien Daniel Depoutot est intervenu en association avec des jeunes artisans kinois, dans la construction des objets, des décors et de la machinerie du spectacle.
Cette version laboratoire, impliquant ainsi quelques 25 personnes a été présentée au mois de juillet 2003 à la Halle de la Gombé, Centre Culturel Français de Kinshasa.

« Cette création du Tohu-Bohu Théâtre s’inscrit dans un vaste projet de coopération qui se développe sur trois ans entre Kinshasa et Strasbourg. Le volet « solidarité » de ce projet vise à améliorer les conditions de vie des enfants des rues de Kinshasa en les ouvrant au monde de la marionnette, du théâtre et des arts plastiques pour favoriser leur expression et redonner du sens à leur vie »

Gilbert Meyer

Téléchargements :
Interview Gilbert Meyer – Themaa novembre 2005